Quand les lunettes Paloceras inspirent la soie signée Bo Quinn

Paloceras, la maison de lunettes indépendante aux formes sculpturales, dévoile une collaboration inédite avec l’icône drag londonienne Bo Quinn. Ensemble, ils transforment le rituel du maquillage en une création textile d’exception : deux foulards en soie qui fusionnent art, identité et design optique.

Un projet entre vision, mode et transformation

Paloceras x Bo Quinn. Derriere cette collection, une intention forte : explorer les frontières entre art, accessoire et performance. Paloceras, reconnu pour ses lunettes d’avant-garde, franchit un cap en transposant son langage esthétique vers le textile. L’artiste drag Bo Quinn, connue pour ses maquillages explosifs et son sens du spectacle, insuffle énergie et intimité à cette création commune.

Les lunettes Paloceras ne disparaissent pas dans cette collaboration : elles deviennent une métaphore visuelle. Le modèle emblématique « Pebble » inspire les formes circulaires peintes sur la peau, capturées ensuite sur des lingettes de maquillage avant d’être imprimées sur soie. Une manière de figer un geste intime dans un accessoire durable.

Paloceras x Bo Quinn : deux carrés de soie, deux identités

La collection comprend deux foulards carrés, à la personnalité affirmée :

Cabaret : la joie débridée

« Cabaret » est un festival visuel. Rouge, bleu, jaune s’entremêlent dans une énergie brute, réminiscence des palettes enfantines des années 1990. On y retrouve la chaleur du spectacle drag, l’impulsion du geste artistique, et un clin d’œil à l’instinct créatif. Ce foulard incarne l’énergie de Bo Quinn : exubérante, assumée, vibrante.

Whisper : la poésie bleutée

« Whisper », à l’inverse, joue la carte de la subtilité. Dominé par des bleus doux et des touches roses, il évoque le secret, la mémoire et la transmission silencieuse. Une esthétique plus introspective, presque onirique, à porter comme une confidence.

Chaque pièce est produite en série ultra-limitée : 50 exemplaires seulement par modèle, confectionnés en 100 % soie twill près du lac de Côme, en Italie. Les finitions sont faites main, les foulards sont présentés dans une boîte d’archive avec papier de soie et carte numérotée.

L’intime comme terrain de création

Ce projet n’est pas une simple collaboration commerciale. C’est une déclaration sur le processus créatif : ce qui se fait devant un miroir, seul.e, devient ici objet de mode. Bo Quinn a utilisé son visage comme toile, ses lingettes de démaquillage comme support. Paloceras a transformé ces empreintes en foulards, conservant la matière brute et émotionnelle du moment.

C’est aussi un geste politique : rendre visible le drag sous une forme nouvelle, là où on ne l’attend pas. Transformer l’éphémère en éternel. Le quotidien en objet d’art.

Une esthétique Paloceras en expansion

Cette incursion dans le monde de la soie ne signe pas une rupture avec l’univers optique de Paloceras, mais une extension. Comme le souligne Mika Matikainen, directrice créative de la marque : « Nous ne construisons pas simplement une marque de lunettes. C’est une exploration de l’imaginaire, de la transformation, de l’objet porteur de mystère. »

En réalité, tout dans cette collaboration résonne avec les valeurs de Paloceras : la recherche de la forme parfaite, l’alliage entre technologie et main, et le refus des conventions. Les lunettes deviennent inspiration. Le regard devient texture.

Une nouvelle façon de porter l’identité

Avec ces foulards, Paloceras x Bo Quinn offrent plus qu’un accessoire de mode. Ils proposent une manière de revendiquer qui l’on est, de porter une histoire, une identité, un geste créatif. L’objet devient le prolongement d’une performance, d’un rituel, d’une vision.

À travers cette collection capsule, Paloceras réaffirme son ambition : explorer l’invisible, provoquer l’émotion, et faire de chaque pièce un artefact du sensible. Et si la lunette fut le point de départ, la soie devient ici le vecteur d’un nouveau langage visuel. Plus doux, plus intime, mais toujours aussi radical.

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